isolation des murs creux

• Prenez les plans de votre maison. Si vous voyez un espace ouvert entre les murs intérieurs et extérieurs, il y a un creux. Il en va de même si les murs au niveau des portes ou des fenêtres mesurent plus de 25 cm d’épaisseur.
• Les joints verticaux ouverts au bas du mur peuvent aussi vous aider à déterminer la présence d’un creux. Glissez un mètre pliant dans le joint ouvert et mesurez la distance sur laquelle il s’enfonce dans la coulisse. Soustrayez-en l’épaisseur de la brique pour obtenir la profondeur du creux. L’épaisseur de la brique peut être déterminée près d’une fenêtre ou à un angle de la façade.
• On reconnaît également un mur creux à la disposition des briques de parement. Si vous voyez des briques entières joliment posées les unes à côté des autres et les unes au-dessus des autres selon un appareillage à demi-brique, il se peut qu’il y ait un mur creux. Si la façade se compose de briques entières associées à des demi-briques, vous avez affaire à un mur plein, sans creux.

Un conseiller Isolteam se fera un plaisir de venir jeter un coup d’œil à l’intérieur de la coulisse à l’aide d’un endoscope (caméra), sans engagement. Il en profitera pour vérifier si le creux est suffisamment propre et si les crochets d’ancrage seront suffisants.

Toutes les coulisses ne peuvent pas être isolées. C’est pourquoi nous commençons toujours par procéder à une inspection minutieuse. Au cours de cette visite, nous vérifions l’état des briques, des joints et du mur creux proprement dit, ainsi que l’accessibilité des façades et la présence d’éventuels problèmes d’humidité, de fissures ou de crevasses.

S’il s’avère que le mur creux n’est pas adapté à la post-isolation, nous optons pour l’isolation de la façade ou l’isolation des murs intérieurs.

Si l’isolation du mur creux a été correctement appliquée, le seul véritable inconvénient vient du fait que l’épaisseur de l’isolant se limite à la profondeur de la coulisse. Autre « danger » : une mauvaise exécution ou des matériaux mal choisis. D’où l’importance de travailler avec un entrepreneur agréé, spécialisé dans la technique d’insufflation, qui examinera soigneusement les murs avant la mise en œuvre.

Pour bénéficier de la prime, il faut une épaisseur d’isolation d’au moins 50 mm, mais techniquement, on peut aussi remplir une coulisse de flocons de laine de verre ou de billes d’EPS si elle mesure moins de 5 cm. L’épaisseur de l’isolant dépend de la profondeur du creux.

Une protection supplémentaire est possible, mais pas obligatoire. En plus de protéger l’isolation mise en œuvre, une protection améliorera l’efficacité. Comment apporter cette protection supplémentaire ? Par imprégnation, ou hydrofugation de la façade. Les briques et les joints ainsi hydrofugés empêchent l’eau de s’infiltrer dans le mur et de traverser la façade jusqu’à l’isolant.

Une protection supplémentaire peut apporter une valeur ajoutée significative lors de la post-isolation d’un mur creux existant. Une façade est, en effet, très exposée à la pluie et au vent. Si l’eau de pluie pénètre dans la brique de parement, elle altérera considérablement les propriétés thermiques de la façade. Qui plus est, une façade non imprégnée sera également plus sensible au gel.

Oui, et heureusement, car en Belgique, 20 % des murs creux non isolés mesurent moins de 5 cm d’épaisseur. L’isolation d’un mur creux de 3 à 4 cm améliore déjà considérablement le confort thermique à l’intérieur. Voilà une raison suffisante pour consentir cet investissement, même si vous n’avez pas droit à une prime (accordée à partir de 50 mm). D’un point de vue technique, nous préférons que le creux fasse au moins 40 mm.

Comme le risque d’infiltration des eaux pluviales est plus élevé en présence d’une coulisse étroite, nous choisissons des matériaux isolants qui résistent à l’humidité, comme les flocons de laine de verre et les billes d’EPS.

Absolument ! Rien ne vous empêche d’insuffler de l’isolant dans les murs creux d’une nouvelle habitation. C’est rapide, efficace et abordable ! Les ouvertures d’insufflation que nous perçons dans un mur intérieur sont plus grandes et plus espacées que quand nous passons par la façade. Le creux est entièrement rempli de flocons de laine de verre ou de billes d’EPS, sans interstices. Une fois les murs intérieurs enduits de plâtre, les ouvertures d’insufflation ne se voient plus.

Dans certains cas, oui. Isolteam prévoit une technique et une installation spéciales à cet effet. Nous retirons quelques briques au bas de la façade et nous passons par les ouvertures d’insufflation pour détacher l’isolant existant et, en quelque sorte, l’aspirer hors du mur. Une fois les briques remises en place, la façade est prête pour une nouvelle post-isolation.

Notre technique nous permet d’extraire de la laine de verre, de la laine de roche, de la mousse MIUF (mousse isolante d’urée-formaldéhyde) et des billes EPS d’un mur creux existant. Par contre, elle ne permet pas de retirer des panneaux isolants.

Autrefois, on ne faisait pas toujours attention aux murs creux au moment de maçonner la façade. Il arrivait que des résidus de mortier ou des morceaux de pierre y finissent leur course et s’accumulent au fond. En cas de post-isolation, la présence de débris peut engendrer la création d’un pont thermique ou l’infiltration d’humidité de l’extérieur vers l’intérieur.

Mais pas d’inquiétude : Isolteam éliminera ces débris avec professionnalisme. Comment ? Nous retirerons quelques briques au bas de la façade (sans les casser) afin de pouvoir nettoyer la coulisse. Nous remettrons ensuite les briques en place et la façade sera prête pour la post-isolation !

Non. Les flocons de laine de verre sont toujours hydrofugés et n’absorbent pas l’humidité. Qui plus est, la laine est insufflée dans une densité suffisante pour ne laisser aucune chance aux infiltrations d’eau. D’après des recherches menées par l’Université de Gand, ce matériau isolant ne transmet pas l’eau ou l’humidité au mur intérieur.

Les ponts thermiques sont pratiquement inévitables lors de la post-isolation des murs creux vu la présence de linteaux ou de poutres en béton au-dessus des fenêtres et des portes. Il est impossible d’appliquer un isolant à ces endroits, car le creux est trop étroit. Ces surfaces moins isolées ou « plus froides » n’entraînent néanmoins pas la formation de condensation de surface ou de moisissures, comme on avait parfois tendance à le croire. Leur température de surface est d’ailleurs plus élevée après l’isolation qu’avant. L’isolation réduit donc le risque de condensation à ces endroits, à condition, toutefois, que la maison soit bien ventilée. À noter qu’un système de ventilation sophistiqué n’est pas toujours nécessaire : il suffit d’aérer un peu tous les jours.

Non. La laine est insufflée sous pression contrôlée et dans une densité suffisante pour exclure tout risque d’affaissement. Nous garantissons la stabilité à vie de la laine insufflée. La laine de verre est, par ailleurs, extrêmement durable.

Oui, la laine de verre est ininflammable et totalement ignifuge. Elle résiste à des températures élevées et ne dégage pas de gaz nocifs ni de fumée en cas d’incendie.
 

Non, un remplissage solide et stable ne laissera aucune chance aux souris et autres nuisibles. La laine de verre est un matériau très durable qui résiste aux assauts de l’extérieur.

Non, absolument pas. Les fibres de laine de verre sont hydrofugées. Leur surface est si petite qu’il leur est impossible d’absorber les molécules d’eau.  Les fibres fonctionnent à peu près comme les plumes d’un canard.

Non. Nous perçons de petites ouvertures d’insufflation dans les joints, nous y injectons des flocons de laine de verre, puis nous colmatons les ouvertures d’insufflation à l’aide d’un mortier de jointoiement de la même couleur que les joints existants. Les ouvertures d’insufflation ne se voient donc plus après l’isolation. L’intervention ne nécessite pas non plus de permis d’urbanisme, car l’aspect de la façade n’est pas modifié.